LE RIDEAU EST TOMBE

Dans un article précédent , il était évoqué LE THÉÂTRE DE SAINT OUEN , le CONSEIL MUNICIPAL , pour ceux qui n'ont pas pu y aller c'est dommage , la fête était au top quand certains élus sont intervenus pour commenter la gestion de la ville , et n'ayons pas peur des mots , Mme Le Maire s'en est pris plein les oreilles .

Certains élus ont pour une fois osé dire la vérité mème si Mme Le Maire n'a pas eu l'air d'apprécier , mais il y a des vérités qui font mal. L'intervention de Monsieur De La Rochette avait un goût tellement amer que Mme Le Maire sur son siège était au bord de l'évanouissement tant ses oreilles sonnaient , et visiblement les sempiternels appels au secours Michel n'ont rien changé.

Monsieur De La Rochette annonçait ouvertement les PRÉEMPTIONS ILLÉGALES faites par LES COCOS ILLÉGAUX aux profits des promoteurs

retrouvez ici son intervention au conseil municipal du 28 janvier 2008.

M. DE

LA ROCHETTE.

- C’est un petit peu mal venu de ma part, Chers Collègues, d’intervenir parce que ce soir je ne dirais pas que c’est mon dernier bal, mais c’est tout comme, je suis surtout venu pour vous dire au revoir. Mais je vous ai écouté attentivement, Madame, et dans mon oreille cette chanson, c’est à peu près la même que l’an dernier. Avec la différence suivante, c’est que cette année on n’a pas mis les petites plats dans les grands, on a plutôt mis les grands dans les petits, on manque un peu de sous et vous avez des réalisations à payer qui sont très lourdes. Vous rendez-vous compte ? 130 millions de francs, 20 millions d’euros d’emprunt ! Là, vous battez tous les records. J’ai cherché dans tous vos calculs et les petits graphiques qui sont très bien faits, je n’ai jamais vu une telle demande d’emprunt de la part de
la Ville
de Saint-Ouen. Vous me direz, ce n’est pas grave, c’est sur vingt ou trente ans. Vous certainement pas, moi je mangerai les pissenlits par la racine, ce sont nos enfants qui paieront, comme dit la chanson « après nous le désert », mais je pense que ce n’est pas une grande gestion.

Pourtant dieu sait que vous êtes aidés. Vous êtes aidés par tous ces promoteurs immobiliers qui vous donnent quand même un bon coup de main pour retaper un peu

la Ville

et lui donner un aspect différent. Je ne connais pas vos accords avec eux. Je ne sais pas comment cela se passe. Mais il faut reconnaître que Saint-Ouen, grâce aux promoteurs immobiliers, aux gens du CAC40, ont transformé Saint-Ouen et c’est très bien. C’est très, très bien. Ce qui est dommage c’est que toutes les préemptions, les spoliations qui ont été faites depuis vingt-quatre ans au titre du logement social où on faisait des propositions amiables de rachat à un prix déconcertant, ce sont les promoteurs immobiliers qui en définitive en sont les grands gagnants et les grands bénéficiaires car vous, en passant, vous n’avez pas gagné grand chose, des bricoles mais deux fois rien, ce sont les promoteurs qui se régalent

Et c’est là où je me dis quand même que, quand on criait à la spoliation, mes anciens collègues, les nouveaux je ne sais pas, mais enfin si, mon ami William DELANNOY, quand on criait au scandale de la spoliation, on avait raison. Vous me direz, ce n’est pas grave, cela fait partie de l’histoire, il y a eu 1789, après il y a eu 1870, il y a eu 1914-1918 et il y en aura d’autres derrière. On a bien vu un Libyen venir en France, alors on peut s’attendre à tout. Mais, à mon avis, c’est une politique du pantalon baissé et moi je ne trouve pas cela extraordinaire.AH BON Mme Le Maire aurait baissé son pantalon , on en apprend de biens bonnes.

Voilà mon sentiment. Je suis intervenu surtout pour vous dire au revoir parce qu’en fait cela ne me regarde pas. L’année prochaine je ne serai pas avec vous. Je ne le serai pas, j’aurais aimé l’être mais je n’ai pas trouvé de logement, alors qu’en regardant les comptes de

la SEMISO

j’ai vu que vous aviez parfois du mal à présenter trois ou quatre fois des logements pour des gens, moi on ne m’a pas fait cette chance de m’en proposer un. Résultat, je vous quitte et je pense que ce sera très bien et pour vous, et pour moi.

Merci, Chers Collègues.

(Monsieur DE

LA ROCHETTE

se retire.)

Dites Monsieur De La ROCHETTE , vous ne vous appelez pas Hayat Delfa qui elle a trouvé un logement en un temps record et pour cause elle est sur la nouvelle liste de Mme Le Maire , charité ordonnée commence par soi mème

ET ENCORE PLEIN LES OREILLES POUR MME LE MAIRE

Intervention de M DELANNOY

M. DELANNOY. - Je vais quand même prendre la parole, histoire de mettre un peu d’ambiance après le départ de notre collègue DE

Vous avez dit, Madame le Maire, mais c’est traditionnel dans votre discours, on entend cela depuis un certain nombre d’années : c’est la faute de l’État, c’est la faute de l’État, c’est la faute de l’État. Actuellement l’Etat est à droite, donc tant mieux pour vous, cela vous permet d’avoir un argumentaire pour dissimuler votre incompétence à gérer cette collectivité.

Vous avez parlé d’un Etat à bout de souffle. Moi je pense plutôt que c’est la majorité municipale qui est à bout de souffle. Et s’il y a un mot qui vous caractérise par rapport à la gestion, ce serait le mot « gabegie ». A Saint-Ouen vous êtes les champions du monde de la gabegie. Il n’y a qu’à voir les travaux quand on parcourt la ville. Je ne sais pas... Je pense que dans une bonne gestion municipale, on aurait pu éviter certaines dépenses. Pas les dépenses sociales parce qu’elles sont nécessaires par rapport à notre Ville. D’ailleurs nous savons tous, Monsieur GUÉRIN, que beaucoup de nos amis élus de Seine-Saint-Denis nous envient ce budget que nous avons à Saint-Ouen et cette manne financière. Et pourtant vous arrivez à augmenter les impôts locaux régulièrement. Et pourtant vous arrivez à faire croire à la population que Saint-Ouen est une ville pauvre. Et pourtant, quand on se balade et qu’on voit les petits poteaux tous les deux mètres fleurir à Saint-Ouen, c’est vrai que malheureusement, même avec des élus verts, on aurait préféré voir plus d’arbres, mais c’est des petits poteaux métalliques qui poussent. Voilà ce que vous êtes capables de faire, dépenser le budget et après venir pleurer au conseil municipal pour dire que, si tout va mal, c’est la faute de l’État.

Mais c'est bien connu quand on est irresponsable , la faute est toujours celle du voisin et jamais la sienne , la ville fond sous des emprunts pour les 20 ANS à venir , mais Mme Le Maire , il y a bien longtemps que vous ne serez plus aux affaires , et visiblement ce ne sont pas vos proches qui paieront , les impôts ils ne doivent pas trop savoir ce que c'est la fiscalité .

A moins que les temps changent énormément mais pour l'instant les vendeurs de drogue ne payent pas d'impôt , il est que certains habitants de SAINT OUEN sont à la bonne école

Le 1er MAGISTRAT de la ville qui donne dans L ILLEGALITE , alors que certains de ses proches donnent dans le PETARD , il n y a plus rien d'étonnant , ce qui semble surprenant c'est qu'il y ait encore des audoniens qui soient étonnés

Lundi 9 février 2004 FRANCE : Mise à jour d'un trafic de drogue à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) après la découverte de plus de 40 kg de résine de cannabis par la police. Le fils de Jacqueline Rouillon-Dambreville, maire communiste de Saint-Ouen, a été mis en examen pour trafic de drogue "détention, acquisition, et cession de stupéfiants". Devant "la gravité des faits" l'incarcération du mineur âgé de 16 ans a été demandé par le procureur de la République (ministère public).

PROCHAIN SPECTACLE AU THÉÂTRE LE 28 FEVRIER rigolade , fou rire garanti , pour les sucreries , elles ne sont pas fournies , ce sera les adieux de certains , il faudra peut ètre venir avec un casque et une tenue de combattant ?

On demandera peut ètre à Mme Le Maire de nous prèter son équipement , vous savez sa tenue préférée quand elle visitait les chantiers de ses copains promoteurs

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