RESPIRE PAS COCO
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La section d’Hénin-Beaumont du Parti Communiste Français réunie en comité de section ce mercredi 14 février a appris dans la presse, le 23 décembre dernier, le vote par le conseil municipal d’Hénin-Beaumont d’une délibération portant sur une étude de faisabilité de vidéo-surveillance à Hénin-Beaumont.
A aucun moment, les élus communistes au conseil municipal n’ont été mandatés pour prendre position au nom du Parti Communiste sur une question de cette nature.
La section d’Hénin-Beaumont du Parti Communiste constate que la vidéo-surveillance, mise en œuvre dans les municipalités de droite par des élus sarkozystes, ne résout pas la question de la sécurité. Dans les communes où la vidéo-surveillance a été installée, la délinquance s’est tout simplement déplacée.
Par contre, la vidéo-surveillance sert les intérêts des entreprises capitalistes de câblage.
Sur le fond, la vidéo-surveillance constitue une atteinte inadmissible à nos libertés individuelles.
On ne résoudra pas les problèmes de sécurité en installant des caméras partout à Hénin-Beaumont.
La sécurité est un droit fondamental de l’homme et relève des missions de l’Etat. Or, on assiste à des fermetures de commissariats et de gendarmeries tandis que les communes développent des polices municipales et des systèmes de vidéosurveillance. Il y a là un paradoxe et un piège dans lequel les collectivités locales ne doivent pas tomber et qui fait le lit des abandons de l’Etat.
Les communistes rappellent qu’ils se sont toujours opposés à la fermeture de la gendarmerie.
L’insécurité est étroitement liée à la question sociale : c’est en combattant le chômage, la misère et la précarité, en étant aux côtés des salariés en lutte contre la casse de l’emploi, comme à Sublistatic et Energy Plast, en recréant du lien social dans les quartiers que l’on résoudra l’insécurité dont souffrent tant de nos concitoyens.
Pour toutes ces raisons, la section d’Hénin-Beaumont du PCF condamne sans aucune ambiguïté